vendredi 3 février 2012

Risques Psychosociaux


16/08/2011 - Pascal Ponty , Coach, Consultant, Réinventeur invétéré

Une très intéressante interview d'Yves Clot, titulaire de la chaire Psychologie du travail au CNAM, mis en ligne sur le site de la Haute Hautorité de santé. La vidéo est en deux parties qui répondent à deux questions :



Q1 Selon vous, pourquoi parle-t-on aujourd'hui autant des problèmes de santé physique et psychologique liés au travail ?

Q2 Quel lien faites-vous entre qualité de vie au travail et qualité du travail?

Je m'intéresse particulièrement à la première question. Yves Clot évoque bien sûr le rôle des média qui se sont "saisis" du sujet. Mais beaucoup plus fondamentalement, pour lui ces problèmes de santé au travail sont véritablement en augmentation, ils représentent une tendance profonde. Pourquoi ?

Pour Yves Clot, les gens qui travaillent ont aujourd'hui "du mal à se reconnaître dans ce qu'ils font", "du mal à regarder le travail qu'ils font comme défendable, valable à leurs propres yeux". On ne s'y retrouve pas, dirait très justement une formule populaire.

J'y ajoute un terme qui à mon avis, offre une clé pour comprendre cette tendance : tout cela, fondamentalement, c'est une désertion du sens. Le travail a de moins en moins de sens. par exemple, et suivant les sensibilités de chacun :

parce que nous n'avons pas le sentiment de grandir dans un métier, une habileté, une capacité
parce que le travail ne nous donne plus la fierté et la sérénité qu'il pouvait offrir auparavant
pace que le sprocédures, l'organisation ou les stratégies nous smeblent absurdes, nous empêchent de faire du bon ou du beau travail
parce que les liens de confiance avec les employeurs sont brisés, licenciement après licenciement
parce que le sentiment de communauté et de camaderie ont moins cours
parce que nous demandons plus d'autonomie qu'avant, supportons moins l'autorité
parce que l'ascenceur social ne fonctionne plus – nos enfants ont beaucoup de chances d'avoir une vie plus difficile que la nôtre.
parce que la mission du travail de ces 100 dernières années, nous amener à une prospérité matérielle minimale, est achevée
parce que notre travail sert à enrichir des gens déjà trop riches
parce que ce que nous produisons est nuisible pour l'environnement, n'a pas de qualité
etc..

Bref, on ne trouve plus autant qu'avant, dans le travail, l'occasion d'apprécier, de faire vivre des valeurs personnelles et collectives. Bien sûr, c'est une généralisation et bien heureusement, nombre d'artistes, d'artisans, de professionnels et… quelques managers encore, y échappent.

Même s'il n'évoque pas cette "clé du sens", Yves Clot conclut par une position à la quelle je souscris : Cette tendance profonde dilue les énergies, gaspille les capacités d'engagement des personnes, et elle ne sera pas endiguée par de petites mesurettes de confort. Il faudra pour s'y atteler sérieusement au problème, de vrais échanges, de vraies discussions approfondies entre les parties prenantes.

Je reprends la parole ici pour affirmer qu'il y faudra rien moins que réinventer l'activité et le travail, petit à petit, en y réintroduisant les valeurs et les objectifs humains que la cristallisation sur l'économique et le financier menacent d'écarter. Sans cette réflexion – qui peut avoir lieu par petits pas, aux échelles microscopiques comme macrscopiques -, on continuera à accumuler des tensions.

lundi 16 janvier 2012

Pour décrocher un emploi chez Facebook , il invente... le CV des rois !

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Info rédaction, publiée le 15 janvier 2012
Il postule chez Facebook en envoyant une galette des rois!
Pour taper dans l’œil des recruteurs chez Facebook, un jeune homme a fait preuve d’innovation en leur envoyant tout bonnement un CV logé dans… une galette des rois!
La galette des rois est une tradition qui à la dent dure et qui s’invite même aujourd’hui dans une méthode insolite destinée à la recherche d’emploi! C’est en tous cas l’idée peu commune de Bertrand Noirhomme, un candidat qui, pour postuler chez Facebook, a envoyé une galette des rois un peu spéciale aux RH de l’entreprise. Celle-ci contenait en autre une fève sur laquelle se trouvait une URL qui renvoyait directement à un site monté pour l’occasion par le candidat de 25 ans. Si on ne sait pas si la galette était bonne, l’idée en revanche l’était !
Outre son envoi du gâteau à la frangipane à Facebook, Bertrand Noirhomme (qui avait décidément tout prévu) n’a pas oublié non plus de médiatiser son coup de bluff géant en postant une vidéo sur YouTube le mettant en scène en train d’égrainer les qualités de son CV. Candidat à un poste d’expert marketing, espérons que l’initiative pleine d’inventivité et d’humour de ce jeune homme aura les retombées escomptée.
Découvrez la vidéo en cliquant ci-dessous:
http://www.gentside.com/facebook/il-postule-chez-facebook-en-envoyant-une-galette-des-rois-en-video_art33584.html

vendredi 30 décembre 2011

Le chômage des jeunes : la culture française en question


lundi 29 août 2011

Pour une croissance maximale à long terme, selon JC Trichet / texte français

" Réaliser une croissance maximale à long terme "

Discours de Jean-Claude Trichet, président de la BCE à la Jackson Hole Symposium économique
Panel: Fixer des priorités pour la croissance à long terme
Jackson Hole, Etats-Unis, le 27 août 2011

[traduction en court]

Le titre de notre panel est aujourd'hui l'établissement des priorités pour la croissance à long terme. Compte tenu de l'ensemble de nos luttes récentes pour retrouver notre chemin de croissance de référence, cela peut sembler un luxe de penser à long terme; les banquiers centraux et responsables politiques ont eu à consacrer une attention sans précédent à plus haute fréquence évolutions économiques. Beaucoup de nouvelles leçons ont été apprises, la politique de nombreux et les innovations institutionnelles ont été introduites.
La récente crise financière a produit un ralentissement important et persistant dans nos économies; un ralentissement, d'ailleurs, qui menace notre potentiel de croissance à long terme. Il est donc tout naturel que les décideurs politiques ne perdent pas de vue les conditions préalables à une croissance durable stable.
Cela est particulièrement vrai pour la plupart des économies avancées, y compris la zone euro, caractérisée (comme il l'a été ces dernières décennies) par la baisse des taux de croissance potentiel. En face de toute situation économique, on doit se poser deux questions - ce qui nous a ici, et ce qui peut nous sortir? Dans le cas de la plus large de croissance durable pour la zone euro, ce qui importe est l'engagement de réformes structurelles et des politiques macroéconomiques saines. Dans le cas des questions financières, un robuste macro prudentielle et cadre de surveillance est la clé. Je vais aborder ces deux questions dans mon intervention à venir.
De même, certains peuvent considérer comme rare de solliciter des opinions sur des questions de croissance à long terme de la présidente d'une banque centrale. Après tout, ramasser n'importe quel manuel de théorie de la croissance et vous trouverez quelques références à l'inflation et encore moins à la politique monétaire. La politique monétaire est fondamentalement considérée comme neutre sur le long terme.
Et en effet, l'inflation est fondamentalement un phénomène monétaire. La croissance, à son tour, est finalement une vraie réflexion, en particulier, la technologie, l'éducation et la formation, l'accumulation du capital, la qualité institutionnelle.
Néanmoins, la politique monétaire peuvent jouer les institutions et ont joué un rôle fondamental dans le soutien à long terme, une croissance durable. À bien des égards, je vois un parallèle entre la théorie et la pratique de la politique monétaire de décisions et l'élaboration de l'analyse moderne de la croissance, qui souligne le rôle de son / bon institutions.
Que la réalisation des questions de croissance élevé et durable, cependant, est facile à motiver. Sur le sujet des différences de croissance entre les pays, Lucas (1988) mémorablement a écrit: Les conséquences pour le bien-être humains impliqués dans les questions de ce genre sont tout simplement stupéfiantes: Une fois que l'on commence à penser à eux, il est difficile de penser à autre chose.

I. QUEL stimule la croissance à long terme?
Commençons donc à penser: qu'est-ce que la croissance d'entraînement sur le long terme? En fait, la théorie de la croissance - un peu comme les banques centrales - a parcouru un long chemin. Comme chacun le sait, le travail de Solow dans la fin des années 50 a produit deux idées surprenantes. [1] D'abord, que la substituabilité des facteurs lisses pouvait nous débarrasser de la Harrod-Domar boom-bust cycle. Ceci, en fait, ouvert la voie à une analyse appropriée de la croissance durable. [2] Sa perspicacité deuxième est que la croissance a été alimentée non seulement par l'accumulation des facteurs, mais aussi par le progrès technologique.
Fondamentalement, le progrès technologique et l'innovation sont, sur le long terme, les principaux moteurs de la croissance économique et des raisons aussi important pour les différences de performance économique internationale, même si les différences démographiques sont également très pertinentes. Taux de croissance supérieur de l'innovation technique et peut augmenter la production baisser le taux de non-inflationniste du chômage.
Mais quel est le changement technique? Cracking ouvrir la boîte noire Solovian du progrès technique nous a fait passer les théories de l'apprentissage par la pratique, à l'impact de la R & D sur la variété des produits et la qualité. Les théories dernier étant soutenu par la réflexion de Paul Romer sur le fait que les idées sont fondamentalement non rivale. [3] Ce concept, en passant, n'était pas vraiment nouveau. La fameuse lettre de Thomas Jefferson à Isaac McPherson il a exprimé très clairement en 1813. [4] La ligne de fond dans tout cela est que les retombées des connaissances entre les économies ouvertes, dynamiques pourraient profiter à tous. Sans surprise, ces nouveaux développements en théorie de la croissance est venu regorge de prescriptions politiques.
Une littérature plus récente, mais alliée a suggéré la suivante: comment fermer une économie est à la frontière technologique, et si ses institutions de faciliter la convergence de cette frontière sont des considérations essentielles. [5] En effet, un pays gagne la traîne en mettant en œuvre (ou le saut à l') technologies de pointe. [6] Mais une économie proche de la frontière - ou avec un appétit pour définir cette frontière - doit favoriser l'innovation en plus au cours d'imitation.
Comme de nombreux proches de la politique européenne [7], je trouve ce cadre attrayant. En effet, après la Seconde Guerre mondiale, les économies européennes étaient remarquablement rattrapage de la productivité et les conditions technologiques et d'aujourd'hui sont les leaders dans de nombreux domaines, en particulier en ce qui concerne l'intégration de l'innovation technologique dans les procédés de fabrication. [8] Pourtant, il ya encore un énorme potentiel à exploiter, à réformer nos économies et d'accroître leur potentiel de croissance et de création d'emplois. [9]

II. MODES DE CROISSANCE DANS LA ZONE EURO ET américain
Les débats sur les Etats-Unis par rapport à la zone euro sont devenues courantes ces dernières années. Dans mon esprit, cependant, de tels débats sont souvent en deçà d'une analyse minutieuse et nuancée nécessaire. Certaines comparaisons internationales sont en effet instructif et apporter un éclairage important. Autres - étant donné le manque de données harmonisées, le concept de données ou d'une unité de données - sont plus suspects. La crise, cependant, nous a appris que la croissance n'a de sens que si elle est durable et équilibrée. Une croissance qui n'est pas durable, mais suit des cycles d'expansion-récession, entraîne des coûts énormes en termes de bien-être économique. Ces coûts vont bien au-delà des chiffres du PIB pur; le plus profond de ces coûts est qu'elles, dans certains cas, exercer une pression sur le tissu de nos sociétés. Pour cette seule raison, la durabilité est une qualification essentielle pour associer à la croissance. Le terme seconde clé est l'équilibre de la croissance, tant en termes internes et externes. Sur le plan intérieur une croissance équilibrée implique une distribution globalement acceptable du bien-être économique au sein des sociétés en termes de revenus et des richesses ainsi que l'évitement des désalignements en particulier des prix des actifs, et en externe équilibrée implique la nécessité d'éviter une trop déséquilibres internationaux.
Depuis l'introduction de la monnaie unique en 1999, la zone euro a connu un taux de croissance par habitant qui, autour de 1% par an, est comparable à celle des États-Unis (1,1%). C'est le premier fait qui est souvent négligé dans les comparaisons internationales. Dans de telles comparaisons, nous avons souvent regarder les chiffres croissance globale, et pourtant, les données démographiques sont très différentes. Ajusté pour la croissance de la population, il n'y a eu pratiquement aucune différence entre croissance de la zone américaine et l'euro au cours de la première décennie depuis l'introduction de la monnaie unique. La zone euro, même si, a créé plus d'emplois: 14 millions contre 8 millions aux États-Unis. En outre, ces dernières décennies dans le pays et les différences des taux de dispersion état de croissance et d'inflation dans la zone euro et des États-Unis sont remarquablement similaires. Sur l'emploi, par ailleurs, il sera intéressant de comparer nos différentes évolutions dans les prochaines années. Ce que nous voulons tous éviter l'emploi est excessivement volatile où le capital humain est trop facilement perdues et approfondit les inégalités.
Le tableau 1 montre une comparaison détaillée de la zone euro avec les Etats-Unis au cours des dernières décennies. Cela rend la comptabilité de la croissance standard de contributions dans l'emploi et la productivité du travail. La productivité du travail lui-même peut être décomposée en changements dans la composition du travail, information et technologies de la communication (TIC) et la non-utilisation des TIC par heure et (résiduel) croissance de la PTF. L'intérêt de la distinction entre les TIC et non TIC reflète des preuves récentes que le secteur des TIC a été la plus forte croissance, où la plupart a émergé dans l'économie mondiale.
En regardant sur les contributions, on note une différence significative dans la productivité du travail (1,7 vs 2,9 pour les UE13 pour les Etats-Unis). Les principaux moteurs de cette comparaison de productivité du travail sont les TIC services du capital par heure (0,4 vs 1,0) et, peut-être plus significative de notre point de vue, toute l'économie de la PTF (0,5 vs 1,1). Bien qu'ayant dit, il s'avère être tout à fait certaine hétérogénéité entre les pays,
Par ailleurs, voir tableau 2 analyse la décomposition sectorielle de la croissance de la PTF. PTF dans la production de biens est légèrement plus grand dans la zone euro qu'aux États-Unis. Au contraire, la croissance globale plus élevée de la PTF aux États-Unis est entraînée par une croissance plus forte de la PTF dans les services, en particulier dans le commerce de distribution (0,2 vs 0,5). [10] Bien que, en passant, nous devons nous rappeler que l'amélioration de la productivité et technique dans les services sont en proie à des difficultés de mesure.
Mais bien sûr, le nombre de PTF représentent toujours une métrique rugueux. [11] Les PTF résiduelle sera contaminée par des erreurs de mesure, des hypothèses erronées sur la structure du marché, ou de la nature et l'existence de la fonction de production agrégative. Le résidu sera aussi un fourre-tout de l'utilisation de facteur négligé, l'amélioration de la qualité des facteurs au fil du temps, les complications associées statistiques dans le calcul de rémunérations factorielles (fiscal approprié et amortissement des revenus, etc capital).
Mais la perspective plus large est la suivante: (1) les services et le secteur du commerce est désormais une partie dominante et croissante de la production de l'économie de la zone euro (autour de 60%) et part de l'emploi, (2) le secteur des services en général plus réglementés et donc moins souple à changements et ouverte à l'innovation [12] Bien sûr il ya eu récemment des progrès dans la déréglementation des industries de réseau et de progrès grâce à la nouvelle directive Services; (3) résultats sont mitigés, mais le secteur des services en général est souvent pensé à avoir une productivité plus faible et intrinsèquement mécanismes de création d'emplois par rapport au secteur manufacturier plus ouvert.

III. La diversité au sein des Etats-Unis et la zone euro
Permettez-moi, à côté, à regarder de plus près les développements à la fois entre les États américains et les États membres de la zone euro.
Pour la zone euro, il est très commun de regarder au niveau des pays qui la composent et se concentrer sur la diversité entre les différents Etats, car un certain nombre de choix de politique économique qui affectent la productivité sont nationales.
Pour les Etats-Unis, cet exercice est rarement fait. Il est souvent supposé que les politiques pertinentes sont fédérales, et donc par définition uniforme au niveau de la fédération, et que, par conséquent, les différences au niveau des États jouent un rôle beaucoup moins. En substance, il est donc souvent supposé que l'économie américaine serait nettement plus homogène que l'économie de la zone euro.
En regardant de plus près à la dispersion régionale dans les régions des États-Unis et les économies de la zone euro n'a pas le confirmer. En fait, la dispersion de la plupart des indicateurs clés est étonnamment similaire.
Permettez-moi de partager avec vous certaines des conclusions de notre analyse que nous avons commencé il ya quelques mois et commencer par l'inflation. [13] Avant la crise, la dispersion de l'inflation IPCH dans les pays de la zone euro est resté globalement stable depuis le fin des années 1990, à un niveau similaire aux 14 régions américaines statistique métropolitaine. [14] Pendant la crise, nous avons vu une augmentation temporaire de dispersion de l'inflation dans la zone euro, mais cela a été inversée au cours des 12 derniers mois. (Graphique 1).
La situation est similaire pour la dispersion de la croissance du PIB. Avant la crise de la dispersion des taux de croissance était d'environ 2%, tant dans la zone euro et les États-Unis. Dispersion a un peu augmenté durant la crise dans les deux zones monétaires, mais est restée globalement en ligne avec les modèles antérieurs à la crise globale. [15] (tableau 2).
Dans une étape ultérieure, l'enquête sur les sources de cette croissance dans la dispersion des économies américaine et la zone euro révèle des parallèles, même dans les causes profondes de la dispersion dans les performances économiques et la productivité. D'une part, les deux zones monétaires comprennent des régions qui ont connu un boom significatif et de récession au cours de la dernière décennie. D'autre part, les deux contiennent aussi des régions qui sont confrontés à d'importantes difficultés structurelles de nature à plus long terme.
Aux États-Unis, par exemple, dans le Nevada, l'Arizona, la Floride et de Californie ont connu des augmentations des prix des logements qui a dépassé la moyenne nationale par une large marge. Le prix des maisons augmente accompagnés raides au-dessus de la croissance moyenne dans ces Etats. Cela pourrait sans doute être expliquée, au moins en partie, par l'impulsion que ces États ont reçu des secteurs liés au logement tels que la construction, qui a vu sa part en termes d'augmentation de la valeur ajoutée au niveau national pendant les années du boom immobilier. Dans la crise, la chute brutale des prix de l'immobilier en Floride et dans les Etats du sud-ouest des Etats-Unis s'est-boom en buste. Ces états expérimentés les plus sévères récession parmi les États américains. [16]
De même, dans la zone euro certains pays ont connu asymétriques d'expansion et de récession. Plusieurs pays de la zone euro était plus élevée que la croissance moyenne dans les années précédant la crise. En Irlande et en Espagne en particulier, la forte croissance a été accompagnée par de fortes hausses des prix des logements.
Dans le même temps, d'autres États américains, en particulier les puissances de fabrication dans l'ancienne «Grands Lacs» région, ont vu un long épisode de croissance inférieurs à la moyenne. Performances inférieures à la moyenne de la région - et des taux de croissance particulièrement faible dans les états du Michigan et l'Ohio - sont liés à la dépendance sur l'industrie manufacturière. Les changements structurels dans l'économie américaine vers les services ont progressivement réduit la valeur ajoutée du secteur manufacturier par rapport au PIB, avec des implications pour les régions avec une forte concentration d'entreprises dans les industries de fabrication autres que l'information et des communications. Pendant la crise, la croissance du PIB dans les Grands Lacs''la région des Grands'', qui a été inférieur à la moyenne avant la crise, sont restés inférieurs à la moyenne.
De même, dans d'autres pays en Europe - le Portugal, par exemple - ont connu une croissance persistante en dessous de la moyenne de la zone euro durant la dernière décennie en raison de rigidités structurelles qui sont actuellement traitées.
Juste il ya quelques années, le groupe à faible croissance des pays inclus Allemagne - étiquetés «l'homme malade de l'Europe» à cette époque. Pourtant, l'Allemagne est aujourd'hui un exemple de comment grand les dividendes de la réforme peut être, si l'ajustement structurel est une priorité stratégique et mis en œuvre avec suffisamment de patience.
L'effet de la crise sur les différentes économies de la zone euro suit un modèle semblable à ceux des États américains comparables. Les pays de la zone euro qui ont été les plus durement touchées sont celles où qu'elle soit grande bulle d'actifs conduit les déséquilibres structurels des problèmes liquidées ou ont été laissés sans réponse avant la crise. Les pays qui n'ont pas encore à mettre en œuvre plus ambitieuses réformes structurelles ont aussi des perspectives de croissance relativement faible après la crise. Ces taux de croissance relativement faible sont liées à une détérioration de la compétitivité, grâce, par exemple, par la persistance dessus de la moyenne des coûts salariaux unitaires.
Précisément en ce qui concerne l'évolution des coûts salariaux unitaires, qui sont si importants pour la croissance, la dispersion à la fois en avance sur la crise et pendant la crise a été assez similaire dans la zone euro et les États-Unis. (Graphique 3).
Dans le même temps, il est intéressant de noter que les deux zones monétaires comprennent les régions où la persistance au-dessus ou dessous de la moyenne de croissance des coûts salariaux unitaires. Encore une fois en laissant de côté les pays à rejoindre la zone euro, plus récemment, ici, en Grèce, au Portugal et en Irlande, en particulier, avait progressivement perdu de leur compétitivité vis-à-vis de leurs principaux partenaires commerciaux de la zone euro. Ils sont désormais s'engager dans de rattrapage, les stratégies d'adaptation. L'Allemagne, qui avait perdu de la compétitivité dans le processus de réunification, en revanche, a été en mesure de restaurer cette compétitivité sur la même période de temps. (Graphique 4).
Similaires pertes persistantes et des gains de coûts unitaires du travail sont également observées dans les Etats-Unis. Jeter un oeil à la partie supérieure et borne inférieure du spectre des États américains au cours de la même période que la zone euro montre que certains Etats ont connu de fortes augmentations ou persistante des coûts salariaux unitaires, dépassant actuellement la moyenne nationale de près de 20%. D'autres États ont été l'amélioration de leur compétitivité coût du travail vis-à-vis de la moyenne nationale au cours de la dernière décennie. (Graphiques 5,6 et 7.) En résumé, il ya de fortes indications que la diversité économique dans la zone euro et les États-Unis n'a pas été significativement différentes au cours des 12 dernières années.
L'observation que les très grandes économies continentales de la taille des Etats-Unis ou d'Europe sont probablement nécessairement diverses ne doit pas être un motif de contentement. Le fait que les économies avancées de la taille de plus de 300 millions de personnes ont tendance à être significativement différents appels pour un cadre de gouvernance économique solide et explique pourquoi le Conseil des gouverneurs a été si vocales dans cette terre depuis la création de la zone euro.
Et cette diversité inhérente des économies avancées de grande taille est une raison supplémentaire de s'engager résolument dans les réformes structurelles qui permettraient d'accélérer l'achèvement du marché unique européen dans tous les secteurs, et pour améliorer le potentiel de croissance de chaque économie européenne et de la la zone euro dans son ensemble.

IV. Fixer les priorités croissance à long terme

Revenons à notre thème central - Fixer les priorités d'une croissance à long terme. Laissez-moi faire quelques suggestions - trois pour être précis. Première et écrasante, la priorité - notamment pour la zone euro - est la mise en œuvre vigoureuse des réformes structurelles. Une seconde, mais en aucun moyen prioritaire sans rapport, est l'attention continue de déséquilibres externes et internes. Une priorité finale est une plus grande flexibilité de la part des institutions politiques. Prenons-les une par une, avec un accent particulier sur la zone euro.
Premièrement, les réformes structurelles. Nous avons déjà noté la primauté des institutions dans la théorie moderne de la croissance. Des institutions saines sont essentielles pour encourager une flexibilité de pointe, l'économie du savoir. Il existe des preuves substantielles de l'industrie au niveau des études sur la réglementation ainsi de la firme au niveau des études sur la dynamique des performances de l'entreprise qui confirment la nécessité d'un tel environnement propice à générer des gains de productivité. [17]

Douglas North définit les institutions comme ... les règles du jeu dans une société ... les contraintes humainement conçues qui façonnent l'interaction humaine. [18] et d'être «contraintes humainement conçues» (plutôt que des contraintes géographiques ou exogènes climatiques), leur impact majeur a été par la fixation de mesures incitatives. [19]

Et on peut voir les défis restant à relever pour de nombreuses économies avancées comme suit:
Réglementation de l'emploi doit aider de manière plus proactive de l'extérieur, peu qualifiés, les travailleurs jeunes et âgés.
En Europe, le marché unique doit être avancé en particulier dans le domaine des services. [20]
Les systèmes fiscaux, des avantages et pensions ne doit pas décourager la participation du travail et créer des incitations faibles pour l'investissement et l'innovation.
La distribution de la richesse générale et bien-être économique a besoin pour assurer un certain équilibre social acceptable.
Plusieurs propositions de politiques correctives ont été proposées et mises en œuvre dans le passé récent. La plus connue est la stratégie du Conseil européen de Lisbonne pour la croissance et l'emploi, suivie par la stratégie Europe 2020. [21] Ce dernier est l'agenda de l'Union européenne et ses États membres ont décidé d'aider l'Europe à se remettre de la crise et en sortir plus fort, à la fois en interne et au niveau international. [22] L'Agenda fixe des objectifs pour l'Union européenne en 2020 en termes d'emploi, de recherche et développement, l'énergie et l'éducation.
L'Agenda met particulièrement l'accent sur les réformes structurelles dans les marchés du travail et des services. Ces deux marchés sont toujours sur-réglementée et non pas directement l'objet, compte tenu de leur dimension essentiellement non échangeables, pour les forces concurrentielles en provenance de l'intérieur et en dehors des marchés unique. [23] Au niveau de l'UE, la nécessité et la forme de réformes structurelles est reconnu, mais l'écart entre la sensibilisation et la mise en œuvre est loin d'être clos.
Cela dit, nous ferions bien de comprendre pourquoi les systèmes politiques se conformer distorsions, des structures inefficaces et de résister à des alternatives plus efficaces. Ne réformes structurelles impliquent une courbe en J des gains à long terme, mais la douleur à court terme qui s'accommode mal avec le processus de décision dans nos démocraties? Ne intérêts stratégiques et de changement de bloc systématiquement?
Une deuxième priorité est la vigilance contre les déséquilibres. J'ai parlé au symposium de Jackson Hole dernier des risques de déséquilibres mondiaux chroniques et les coûts impliqués dans démêler les effets de levier excessifs privé, insoutenable postes budgétaires et commerciaux. L'établissement d'emprunt plus raisonnable, la restructuration et le renforcement des bilans des entreprises, les ménages et les gouvernements d'une manière ordonnée demeurent essentiels à la croissance mondiale en douceur et en continu. Dans tout cela, les banques centrales ne sont pas immunisés. Les tensions sur les marchés financiers et de graves déséquilibres mondiaux d'approfondir l'incertitude et, par conséquent, profondément enjeu politique monétaire réglage.
Précisément ces dangers sous-tendent le processus d'évaluation mutuelle du cadre du G20. Les indicateurs indicatif - ont convenu en Février de cette année - d'identifier les déséquilibres dans les postes publics, privés et externes comme les coupables principaux empêchant une croissance mondiale équilibrée, et un élément clé dans l'élaboration de politiques correctives. Vu sous cet angle, le succès économique d'un pays devrait être jugé aussi sur ces indicateurs, et pas seulement sur ses chiffres de croissance des dernières années ».
Cependant, un autre déséquilibre - qui a gagné la monnaie après les turbulences financières - est déséquilibres de revenus. Naturellement, les extrêmes de l'inégalité des revenus et d'opportunités restreintes défi à nos valeurs et de la souche du tissu de nos sociétés.
En bref, la croissance biaisée vers les quelques (ou absent pour une grande minorité) les risques des tensions sociales, sape les institutions et les échecs de la politique encourage une forme ou une autre. Les réformes structurelles, en particulier sous la forme de re-formation, l'amélioration de poste correspondant, offrant une flexibilité et un encouragement pour la création d'emplois et l'innovation restent les meilleures options de politique pour encourager la croissance équilibrée et un environnement de faible inflation et crédible le meilleur environnement pour encourager les questions dans une perspective de centre-bancaires.
Enfin, une priorité pour la croissance à moyen et à long terme est que nos institutions politiques restent à l'écoute d'un paysage en constante évolution. Nous avons vu ces dernières années les décideurs quasi-knightienne politique de l'incertitude enduré et comment ils ont réagi courageusement. La BCE a été parmi les premières banques centrales à réagir à l'éclatement de la crise financière en août 2007 en fournissant des liquidités aux établissements en difficulté. Un autre exemple de la flexibilité en nous-mêmes et dans la communauté des banques centrales est en plus large des accords de swap avec d'autres banques centrales comme un exemple de coordonnées au niveau international les moyens de rapidement répondre à la crise.
Depuis lors, nous avons agi avec ce que j'ai précédemment (ici à Jackson Hole) appelé «vigilance crédible». [24] Ceci inclut la mise en œuvre à la fois non-standard des politiques monétaires et de notre politique de taux d'intérêt. La politique de taux d'intérêt dépend des perspectives de stabilité des prix. L'utilisation de mesures non conventionnelles dépend le fonctionnement de la transmission de la politique monétaire et doivent être proportionnelles au niveau de dysfonctionnement ou de perturbation des marchés monétaires et financiers et des segments de marchés. Nos mesures non conventionnelles ne sont pas en aucune façon empiéter sur notre capacité à concevoir notre politique monétaire pour assurer la stabilité des prix dans le moyen terme.
Malgré tous les hauts et les bas de ces dernières années, notre principal défi demeure telle qu'elle a toujours été: créer forte, durable, équilibré, croissance non-inflationniste. La crédibilité et l'orientation à moyen terme de la politique monétaire permet, le cas échéant, l'étendue et la flexibilité pour répondre de divers types de chocs sévères. Sur le long terme un engagement à ancrer les attentes d'une stabilité des prix, améliore le fonctionnement du mécanisme des prix, réduit les coûts de transaction, protège les épargnants et réduit l'incertitude. C'est ce que je voulais dire au début quand j'ai dit que la théorie et la pratique de la politique monétaire faisant développements en parallèle, en théorie, la croissance - à savoir, les deux sont maintenant perçus comme charnière sur la qualité institutionnelle.

V. CONCLUSIONS
Permettez-moi de conclure. En fin de compte la croissance est tirée par le progrès technique. Ceci est particulièrement important quand il ya la limitation des facteurs démographiques. Dans la zone euro, il ya amplement de portée pour réaliser des gains d'efficacité à partir existants et potentiels des changements technologiques étant donné les réformes structurelles et la mise en œuvre plus vigilants sur l'agenda politique actuel. La résilience remarquable du marché du travail allemand dans les dernières années [25], où la modération salariale et de la comptabilité du temps flexibles blindés de l'économie de la destruction d'emplois excessif, illustre admirablement la promesse de réformes bien structuré.
Bien qu'il y ait eu des améliorations dans la zone euro ces dernières années, il ya encore des preuves des obstacles réglementaires et de marché à l'entrée dans certaines professions qui doivent être activement corrigés.

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Les réformes structurelles - re-formation, l'amélioration de poste correspondant, offrant une flexibilité et des incitations pour la création d'emplois et l'innovation - restent les meilleures options de politique pour encourager la croissance équilibrée et un environnement de faible inflation et crédible le meilleur environnement pour encourager les affaires à partir d'un centre point de vue bancaire.

De même, la vigilance contre les économies et les déséquilibres commerciaux dans l'économie mondiale est une préoccupation fondamentale. Ces déséquilibres - si rien n'est fait ou commodément rationalisées - faire de notre entière, inter-connectés économies plus fragiles et plus enclins risques. Nous avons vu avec quelle rapidité négative impulsions financières peuvent transmettre à travers l'économie mondiale et tirer vers le bas l'activité économique. Vigilance signifie la vigilance. J'ai appris alors que discuter des déséquilibres mondiaux et les canaux de transmission financiers - en grande partie fait ici à Jackson Hole - que les améliorations appropriées en matière de réglementation et les cadres de la surveillance multilatérale peut apporter des gains importants. Nous devons travailler dur pour maintenir l'élan.
(Le discours is also available sur le site Entreprises de Insider)

Références
Acemoglu, D., P. Aghion et F. Zilibotti (2006) Distance de la frontière, la sélection et la croissance économique, Journal de l'European Economic Association, 4 (1), 37-74.
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Bayoumi, T., D. Laxton et Pesenti P. (2004) Avantages et retombées du Grand Concours en Europe: une évaluation macroéconomique. Document de travail 341 (Francfort: Banque centrale européenne)
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[1] de Solow (1956, 1957).
[2] Pour des discussions contemporaines voir La Grandville (2009), Klump et al. (2007 a, b).
[3] Romer (1990).
[4 ]"... Celui qui reçoit une idée de moi reçoit l'instruction sans diminuer la mienne; comme celui qui allume sa chandelle à la mienne reçoit la lumière sans me obscurcissement Que les idées se répandent librement de l'un à l'autre sur le globe,. pour l'instruction morale et mutuelle de l'homme, et l'amélioration de sa condition, semble avoir été particulièrement et bienveillance conçu par la nature ...", Lettre de Thomas Jefferson à Isaac McPherson, 13 août 1813.
[5] Acemoglu, Aghion et Zilibotti (2006).
[6] C'est l'avantage que l'on appelle de l'arriération, Gerschenkron (1962).
[7] Sapir et al. (2003), Kok (2004).
[8] Gomez-Salvador et al. (2006).
[9] Voir par exemple, la discussion dans Sondermann (2011).
[10] Note, la part de regroupement secteur respectif à valeur ajoutée dans la valeur ajoutée totale dans les deux pays sont assez similaires: production de biens (0,44 pour la zone euro; 0,36 pour les Etats-Unis), les services marchands (0,35 pour la zone euro; 0,42 pour les Etats-Unis), et la distribution (0,21 pour la zone euro; 0,22 pour les Etats-Unis).
[11] Voir par exemple la discussion dans l'artisanat (2008).
[12] Voir Banque centrale européenne (2006)
[13] Discours de Jean-Claude Trichet, président de la BCE à la "BCE et son Watchers XIII" conférence, Frankfurt am Main, 10 Juin 2011
[14] L'utilisation de tous les États américains dans le calcul de la dispersion du PIB, contrairement à seulement 14 régions métropolitaines des États-Unis de la statistique (MSA) dans le calcul de la dispersion de l'inflation, est d'être expliqué par la disponibilité des données. Les entrées les plus récentes pour la zone euro ont été exclus pour éviter les ruptures dans les séries chronologiques.
[15] Les données de 2010 pour les régions des États-Unis sont des estimations publiées par le Bureau of Economic Analysis, le 7 Juin 2011.
[16] «L'indice de spécialisation de l'industrie» - une mesure du degré auquel les États sont plus ou moins spécialisés dans un secteur par rapport à la moyenne nationale - révèle que la Californie, la Floride, l'Arizona et le Nevada tous les témoins de la part de leurs secteurs respectifs de la construction augmentation par rapport à la moyenne nationale entre 2001 et 2006, suivie par l'évolution en sens inverse après 2006.
[17] Nicoletti et Scarpetta (2003), Bartelsman et al. (2005).
[18] du Nord (1990).
[19] du Nord (1981).
[20] Par exemple, le secteur des services représente plus de 70% du PIB mais seulement 20% des échanges intra-UE. Certains biais domestique dans la prestation de services est inévitable, mais un tel écart suggère qu'il ya beaucoup loyers locaux étant extrait au détriment des consommateurs.
[21] Par exemple: la Commission européenne (2002, 2005a, 2005b, 2010), Fonds monétaire international (2004), Organisation de coopération et de développement économiques (1997, 2003, 2006).
[22] Conseil européen (2010).
[23] les évaluations macroéconomiques des gains qui pourraient être réalisées dans la zone euro d'une concurrence accrue et d'autres réformes structurelles peuvent être trouvées, par exemple, Bayoumi et al. (2004), Ebbinghaus et Eichhorst (2006), Jacobi et Kluve (2006), Gomes et al. (2011).
[24] «Politique monétaire et de la vigilance crédible», JC Trichet, Jackson Hole Symposium, août 2005.
[25] Par exemple, Arpaia, A. et G. Mourre (2011), Boysen-Hogrefe et Groll (2011), Burda et Hunt (2011).


Pour la croissance selon J.C. Trichet

Achieving maximum long-term growth
Speech by Jean-Claude Trichet, President of the ECB
at the Jackson Hole Economic Symposium
Panel: Setting priorities for long-term growth
Jackson Hole, U.S.A., 27 August 2011
The title of our panel today is Setting Priorities for Long-Term Growth. Given all of our recent struggles to regain our reference growth paths, it may strike some as something of a luxury to think about the long run; central bankers and policy makers have had to devote unprecedented attention to higher-frequency economic developments. Many new lessons have been learned; many policy and institutional innovations have been introduced.
The recent financial crisis has produced a large and persistent downturn in our economies; a downturn, moreover, that threatens our long-run growth potential. It is therefore entirely natural that policy makers do not lose sight of the prerequisites for stable sustainable growth.
This is especially so for most of the advanced economies, including the euro area, characterized (as it has been in recent decades) by declining potential growth rates. In the face of any economic predicament, one should ask oneself two questions - what got us here, and what can get us out? In the wider case of sustainable growth for the euro area, what matters is a commitment to structural reforms and sound macroeconomic policies. In the case of the financial matters, a robust macro prudential and supervisory framework is key. I will address both these issues in my coming remarks.
Likewise, some may consider it unusual to solicit views on matters of long-run growth from the President of a central bank. After all, pick up just about any growth-theory textbook and you'll find few references to inflation and fewer still to monetary policy. Monetary policy is fundamentally viewed as neutral over the long run.
And indeed, inflation is ultimately a monetary phenomenon. Growth, in turn, is ultimately a real one reflecting, in particular, technology, education and training, capital accumulation, institutional quality.
Nonetheless, monetary-policy institutions can play and have played a fundamental role in supporting long-run, sustainable growth. In many ways, I see a parallel between the theory and practise of monetary-policy making and the shaping of modern growth analysis which emphasises the role of sound/proper institutions.
That achieving high and sustainable growth matters, however, is easy to motivate. On the subject of growth differences across countries, Lucas (1988) memorably wrote: The consequences for human welfare involved in questions like these are simply staggering: Once one starts to think about them, it is hard to think about anything else.

I. WHAT DRIVES GROWTH IN THE LONG RUN?
So let's start to think: what does drive growth in the long run? In fact, growth theory - much like central banking - has come a long way. As everyone knows, Solow's work in the late '50s produced two startling insights. [1] First, that smooth factor substitutability could rid us of the Harrod-Domar boom-bust cycle. This, in fact, paved the way for a proper analysis of sustainable growth. [2] His second insight was that growth was driven not only by factor accumulation but also by technological progress.
Fundamentally, technological progress and innovation are, over the long run, the prime drivers of economic growth and also important reasons for differences in international economic performance, even though demographic differences are also very relevant. Higher growth rates of technical innovation raise output and can lower the non-inflationary rate of unemployment.
But what is technical change? Cracking open the Solovian black box of technical progress has taken us from theories of learning-by-doing, to the impact of R&D on product variety and quality. The latter theories being underpinned by Paul Romer's reflection on the fact that ideas are fundamentally non rival. [3] This concept, by the way, was not really new. The famous letter of Thomas Jefferson to Isaac McPherson expressed it very clearly in 1813. [4] The bottom line in all of this is that knowledge spillover between open, dynamic economies could benefit everyone. Not surprisingly, these new developments in growth theory came replete with policy prescriptions.
A more recent but allied literature suggested the following: how close an economy is to the technological frontier and whether its institutions facilitate convergence to that frontier are vital considerations. [5] In effect, a laggard country gains by implementing (or jumping to) frontier technologies. [6] But an economy near the frontier - or with an appetite to define that frontier - should increasingly favour innovation over imitation.
Like many close to European policy [7], I find this an attractive framework. Indeed, following World War II, the European economies were remarkably catching up in productivity and technological terms and today are leaders in many fields, in particular as concerns the embedding of technological innovation in manufacturing processes. [8] Yet, there is still an enormous potential to tap, to reform our economies and boost their growth potential and job creation. [9]

II. GROWTH PATTERNS IN THE EURO AREA AND US
Debates about the US versus the euro area have become common place in recent years. To my mind, though, such debates often fall short of a careful, nuanced analysis required. Some international comparisons are indeed informative and yield important insights. Others - given lack of harmonized data, data concept or data unit - are more suspect. The crisis, though, has taught us that growth is only meaningful if it is sustainable and balanced. Growth that is not sustainable but follows boom-bust cycles, carries enormous costs in terms of economic well-being. These costs go far beyond pure GDP numbers; the deepest of these costs is that they, in some cases, put a strain on the fabric of our societies. For that reason alone, sustainability is a key qualification to associate to growth. The second key term is the balance of growth, both in domestic and external terms. Domestically balanced growth implies a broadly acceptable distribution of economic well-being within societies in terms of income and wealth as well as the avoidance of misalignments especially of asset prices; and externally balanced implies the need to avoid excessive international disequilibria.
Since the introduction of the single currency in 1999, the euro area has experienced a per-capita growth rate that, at around 1% a year, is comparable to that in the United States (1.1%). This is the first fact that is often overlooked in international comparisons. In such comparisons, we often look at headline growth numbers; yet, demographics are very different. Adjusted for population growth, there has been virtually no difference between US and euro area growth over the first decade since the introduction of the single currency. The euro area, though, has created more jobs: 14 million compared with 8 million in the US. Further, over recent decades differences in country and state dispersion rates of growth and inflation in the euro area and US are remarkably similar. On employment, moreover, it will be interesting to compare our different evolutions in the coming years. What we all want to avoid is excessively volatile employment where human capital is all too easily lost and inequality deepens.
Table 1 shows a detailed comparison of the euro area with the US over recent decades. This makes the standard growth accounting of contributions into employment and labour productivity. Labour productivity itself can be further decomposed into changes in labour composition, Information and Communication technologies (ICT) and non-ICT usage per hour and (residual) TFP growth. The interest in the distinction between ICT and non-ICT reflects recent evidence that the ICT sector has been strongest where most growth has emerged across the world economy.
Looking over the contributions, we note a significant difference in labour productivity (1.7 for EU13 vs. 2.9 for US). The main drivers in this comparison of labour productivity are ICT capital services per hour (0.4 vs. 1.0) and, perhaps more significantly from our standpoint, economy-wide TFP (0.5 vs. 1.1). Although having said that, there turns out to be quite some heterogeneity among countries,
Moreover, see Table 2 analysing the sectoral decomposition of TFP growth. TFP in the production of goods is slightly larger in the euro area than in the US. Rather, the higher overall TFP growth in the US is driven by stronger TFP growth in services, in particular in distributive trade (0.2 vs 0.5). [10] Although, in passing, we should remember that productivity and technical improvements in Services are plagued by measurement difficulties.
But of course TFP numbers always represent a rough metric. [11] The TFP residual will be contaminated by measurement errors, erroneous assumptions about market structure, or the nature and existence of the aggregative production function. The residual will also be a catch-all of neglected factor utilization, factor quality improvements over time, statistical complications associated in calculating factor rewards (appropriate tax and depreciation allowance for capital income etc).
But the wider perspective is: (1) the services and distributive sector is now a dominant and growing part of the euro area economy's output (around 60%) and employment share; (2) the Service sector typically more regulated and thus less flexible to changes and open to innovation [12] although certainly recently there has been progress in the deregulation of network industries and progress through the new Services directive; (3) evidence is mixed but the Service sector in general is often thought to have inherently lower productivity and employment generation mechanisms relative to the more open manufacturing sector.

III. Diversity within the United States and the euro area
Allow me, next, to take a closer look at the developments both across US states and euro area Member States.
For the euro area it is very common to look at the level of its constituent countries and focus on the diversity among individual states, because a number of economic policy choices that affect productivity are national.
For the US, this exercise is rarely done. It is often conjectured that relevant policies are federal, and therefore by definition uniform at the level of the federation; and that, as a consequence, differences at the state level play much less a role. In essence, it is therefore often assumed that the US economy would be significantly more homogeneous than the economy of the euro area.
Looking more closely at the regional dispersion across US regions and euro area economies does not confirm this. In fact, the dispersion of many of the key indicators is surprisingly similar.
Let me share with you some findings from our analysis that we started some months ago and begin with inflation. [13] Before the crisis, the dispersion of HICP inflation in euro area countries had remained broadly stable since the late 1990s, at a level similar to the 14 US Metropolitan Statistical Areas. [14] During the crisis we saw a temporary increase in inflation dispersion in the euro area but this has been reversed over the past 12 months. (Chart 1.)
The picture is similar for the dispersion of GDP growth. Before the crisis the dispersion of growth rates was around 2%, in both the euro area and the United States. Dispersion rose somewhat during the crisis in both currency areas but remained broadly in line with pre-crisis patterns overall. [15] (Chart 2.)
Going one step further, investigation of the sources of this growth dispersion in the US and euro area economies reveals parallels even in the root causes of dispersion in economic performance and productivity. On the one hand, both currency areas comprise regions that experienced a significant boom and bust cycle over the past decade. On the other hand, both also contain regions that are facing significant structural challenges of a more long-term nature.
In the United States, for example, Nevada, Arizona, Florida and California experienced increases in house prices that outpaced the national average by a wide margin. The steep house price increases accompanied above average growth in these states. This could probably be explained, at least in part, by the impulse that these states received from the housing-related sectors such as construction, which saw its share in terms of value added increase at the national level during the years of the housing boom. In the crisis, the sharp fall in house prices in Florida and the south-western US states turned boom into bust. These states experienced the harshest recession among the US states. [16]
Similarly, in the euro area some countries experienced asymmetric boom-and-bust cycles. Several euro area countries had higher than average growth in the pre-crisis years. In Ireland and Spain particularly, strong growth was accompanied by strong increases in housing prices.
At the same time, other US states, particularly the former manufacturing powerhouses in the "Great Lakes" region, have seen a long episode of below average growth. Below average performance of the region - and particularly weaker growth rates in the states of Michigan and Ohio - are related to strong reliance on manufacturing. Structural shifts in the US economy towards services have gradually reduced the value added of manufacturing relative to GDP, with implications for areas with a high concentration of companies in manufacturing industries other than information and communications technology. During the crisis, GDP growth in the ''Great Lakes'' region, which was below average before the crisis, remained below average.
Similarly, other countries in Europe - Portugal, for example - have experienced growth persistently below the euro area average for the past decade due to structural rigidities that are now being addressed.
Just a few years ago, the low-growth group of countries included Germany - labelled the "sick man of Europe" at that time. Yet Germany is now an example of how big the dividends of reform can be if structural adjustment is made a strategic priority and implemented with sufficient patience.
The effect of the crisis on the different euro area economies follows a similar pattern to those of comparable US states. The countries in the euro area that have been hit hardest are those in which either large asset-bubble driven imbalances unwound or structural problems were left unaddressed before the crisis. Those countries that have yet to implement more far reaching structural reforms also have relatively low growth prospects after the crisis. These relatively low growth rates are linked to a deterioration of competitiveness, driven, for example, by persistent above average unit labour costs.
Precisely as regards the evolution of unit labour costs, that are so important for growth, dispersion both ahead of the crisis and during the crisis was quite similar in the euro area and the United States. (Chart 3.)
At the same time, it is worth noting that both currency areas include regions with persistently above or below average unit labour cost growth. Again leaving aside the countries to join the euro area most recently, here, Greece, Portugal and Ireland, in particular, had progressively lost competitiveness vis-à-vis their main trading partners in the euro area. They are now engaging in catching-up, adjustment strategies. Germany, which had lost competitiveness in the reunification process, by contrast, has been able to restore this competitiveness over the same period of time. (Chart 4.)
Similar persistent losses and gains in unit labour costs are also observed in the United States. Taking a look at the upper and lower bound of the spectrum of US states over the same period as the euro area reveals that some states have experienced large or persistent increases in unit labour costs, currently exceeding the national average by as much as 20%. Other states have been improving their labour cost competitiveness vis-à-vis the national average over the past decade. (Charts 5,6 and 7.) In summary, there are strong indications that economic diversity in the euro area and the United States has not been significantly very different over the past 12 years.
The observation that very large, continental economies of the size of the US or of Europe are probably necessarily diverse should not be reason for complacency. The fact that advanced economies of the size of more than 300 million people have a tendency to be significantly diverse calls for a solid economic governance framework and explains why the ECB Governing Council has been so vocal in this ground since the inception of the euro area.
And this inherent diversity of advanced economies of large size is an additional reason to resolutely engage in the structural reforms that would permit to accelerate the completion of the European single market in all sectors, and to enhance the growth potential of each individual European economy and of the euro area as a whole.

IV. Setting Priorities for Long-Run Growth
Let us get back to our central theme - Setting Priorities for Long-Run Growth. Let me make some suggestions - three to be precise. A first, and overwhelming, priority - notably for the euro area - is the vigorous implementation of structural reforms . A second, but by no means unrelated priority, is the continued attention to external and internal imbalances . A final priority is greater flexibility on the part of policy institutions. Let's take them one by one, with a particular emphasis on the euro area.
First, structural reforms. We earlier noted the primacy of institutions in modern growth theory. Sound institutions are essential to encourage a flexible, cutting-edge, knowledge-based economy. There is substantial evidence from industry-level studies on regulation as well from firm-level studies on the dynamics of firm performance that confirm the need for such a conducive environment to generate productivity growth. [17]
Douglas North defined institutions as ... the rules of the game in a society ... the humanly devised constraints that shape human interaction. [18] And being "humanly devised constraints" (rather than exogenous geographical or climactic constraints), their major impact was through the setting of incentives. [19]
And one can see the remaining challenges for many advanced economies as follows:
Employment regulation needs to help more proactively outsiders, low-skilled, young and older workers.
In Europe, the single market needs to be advanced especially in the area of services. [20]
Tax, benefit and pensions systems should not discourage labour participation and create weak incentives for investment and innovation.
The distribution of wealth and general economic well-being needs to ensure some acceptable social balance.
Several remedial policy proposals have been suggested and implemented in the recent past. The most well known is the European Council's Lisbon Strategy for Growth and Jobs, followed by the Europe 2020 Strategy. [21] The latter is the Agenda that the European Union and its Member States have decided to help Europe recover from the crisis and come out stronger, both internally and at the international level. [22] The Agenda sets targets for the European Union in 2020 in terms of employment, research and development, energy and education.
The Agenda puts particular emphasis on structural reforms in the labour and services markets. These two markets are still over-regulated and not directly subject, given their largely non-tradable dimension, to the competitive forces originating from within and outside the single markets. [23] At the EU-level, the necessity and shape of structural reforms is acknowledged, but the gap between awareness and implementation is far from closed.
That said, we would do well to understand why political systems abide distortionary, inefficient structures and resist more efficient alternatives. Do structural reforms imply a J-curve of long-run gain but short run pain that sits ill with the decision making process in our democracies? Do vested interests strategically and systematically block change?
A second priority is vigilance against imbalances. I spoke at the last Jackson Hole symposium of the risks of chronic global imbalances and costs involved in unravelling the excessive private leverage, unsustainable fiscal and trade positions. Establishing more reasonable borrowing, restructuring and strengthening the balance sheets of firms, households and governments in an orderly manner remain key to smooth and continuous global growth. In all this, central banks are not immune. Tensions in financial markets and severe global imbalances deepen uncertainty and, therefore, profoundly challenge monetary-policy setting.
Precisely these dangers underpin the Mutual Assessment Process of the G20 framework. The indicative indicators - agreed in February this year - identify imbalances in public, private and external positions as the key culprits preventing balanced global growth, and a key input in shaping corrective policies. Seen in that light, a country's economic success should be judged also on these indicators and not only on its last few years' growth figures.
However, another imbalance - which has gained currency following the financial turbulence - is income imbalances. Naturally, extremes of income inequality and restricted opportunity challenge our values and strain the fabric of our societies.
In short, growth skewed towards the few (or absent for a large minority) risks social tensions, undermines institutions and encourages policy failures of one kind or another. Structural reforms, particularly in the form of re-training, improving job matching, providing flexibility and incentive for job creation and innovation remain the best policy options for encouraging well-balanced growth, and an environment of low and credible inflation the best environment to encourage matters from a central-banking perspective.
Finally, a priority for medium and long-run growth is that our policy institutions remain attuned to an ever-changing landscape. We have seen in recent years the near-Knightian uncertainty policy makers endured and how boldly they responded. The ECB was among the first central banks to react to the outbreak of the financial turmoil in August 2007 in providing liquidity to distressed institutions. Another example of flexibility by ourselves and in the wider central banking community is in the swap agreements with other central banks as an example of internationally co-ordinated means of swiftly responding to the crisis.
Since then, we acted with what I have previously (here in Jackson Hole) called 'credible alertness'. [24] This includes implementing both non-standard monetary policies and our interest rate policy. Interest rate policy depends on the outlook for price stability. The use of non-standard measures depends on the functioning of the monetary policy transmission and must be commensurate with the level of malfunctioning or disruption of money and financial markets and segments of markets. Our non-standard measures do not in any way impinge upon our capacity to design our monetary policy stance to deliver price stability in the medium term.
Despite all the ups and down of recent years, our key challenge remains as it has always been: to create strong, sustainable, balanced, non-inflationary growth. Credibility and the medium-term orientation in monetary policy allows, where needed, scope and flexibility to address various types of severe shocks. Over the long-term a commitment to price stability anchors expectations, improves the workings of the price mechanism, reduces transaction costs, protects savers and reduces uncertainty. This is what I meant at the outset when I said that the theory and practice of monetary policy making paralleled developments in growth theory - namely, both are now seen to hinge on institutional quality.

V. CONCLUSIONS
Let me conclude. Ultimately growth is driven by technical progress. This is especially important where there are limiting demographic factors. In the euro area, there is ample of scope to realize efficiency gains from existing and prospective technological changes given structural reforms and more vigilant implementation of the existing policy agenda. The remarkable resilience of the German labour market in the last few years [25], where wage moderation and flexible time accounting shielded the economy from excessive job destruction, illustrates admirably the promise of well-structured reforms.
Although there have been improvements in the euro area in recent years, there is still evidence of regulatory and market-based barriers to entry in selected professions which have to be actively corrected.
Structural reforms - re-training, improving job matching, providing flexibility and incentives for job creation and innovation - remain the best policy options for encouraging well-balanced growth, and an environment of low and credible inflation the best environment to encourage matters from a central-banking perspective.
Likewise, alertness against savings and trade imbalances across the global economy is a fundamental concern. Such imbalances - if unchecked or conveniently rationalized away - make our entire, inter-connected economies more fragile and more risk prone. We have seen how rapidly negative financial impulses can transmit through the global economy and pull down economic activity. Alertness means alertness. I have learned whilst discussing global imbalances and financial transmission channels - much of it done here at Jackson Hole - that appropriate improvements in regulation and multilateral surveillance frameworks can yield large gains. We should work hard to maintain momentum.
(Le discours est également disponible sur le site de Business Insider)

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Sondermann, D. (2011) Productivity in the Euro Area: Any Evidence of Convergence?, European Central Bank, mimeo.

[1]Solow (1956, 1957).
[2]For contemporary discussions see La Grandville (2009), Klump et al. (2007 a, b).
[3]Romer (1990).
[4]"... He who receives an idea from me, receives instruction himself without lessening mine; as he who lights his taper at mine, receives light without darkening me. That ideas should freely spread from one to another over the globe, for the moral and mutual instruction of man, and improvement of his condition, seems to have been peculiarly and benevolently designed by nature ...", Letter of Thomas Jefferson to Isaac McPherson, 13th August 1813.
[5]Acemoglu, Aghion and Zilibotti (2006).
[6]This is the so-called advantage of backwardness, Gerschenkron (1962).
[7]Sapir et al. (2003), Kok (2004).
[8]Gomez-Salvador et al. (2006).
[9]See for example, the discussion in Sondermann (2011).
[10]Note, the share of respective sector grouping's value-added in total value-added across both countries are quite similar: Goods Production (0.44 for the euro area; 0.36 for the US), Market Services (0.35 for the euro area; 0.42 for the US), and Distributive Trades (0.21 for the euro area; 0.22 for the US).
[11]See for example the discussion in Crafts (2008).
[12]See European Central Bank (2006)
[13]Keynote address by Jean-Claude Trichet, President of the ECB at the "ECB and its Watchers XIII" conference, Frankfurt am Main, 10 June 2011
[14]The use of all US states in the computation of GDP dispersion, in contrast to only 14 US Metropolitan Statistical Areas (MSAs) in the computation of inflation dispersion, is to be explained by data availability. The most recent entries to the euro area have been excluded to avoid breaks in the time series.
[15]The 2010 data for US regions are estimates published by the Bureau of Economic Analysis on 7 June 2011.
[16] The "Industry specialization index" - a measure of the degree to which states are more or less specialized in an industry relative to the nation average - reveals that California, Florida, Arizona and Nevada all witnessed the share of their respective construction sectors increase relative to the national average between 2001 and 2006, followed by the opposite development after 2006.
[17]Nicoletti and Scarpetta (2003), Bartelsman et al. (2005).
[18]North (1990).
[19]North (1981).
[20]For instance, the Service sector accounts for over 70% of GDP but only 20% of intra-EU trade. Some home bias in the provision of Services is inevitable, but such a gap suggests that there are considerable local rents being extracted at consumers' expense.
[21]For example: European Commission (2002, 2005a, 2005b, 2010), International Monetary Fund (2004), Organization for Economic Co-operation and Development (1997, 2003, 2006).
[22]European Council (2010).
[23]Macroeconomic assessments of the gains that might be realized in the euro area from greater competition and other structural reforms can be found in, for example, Bayoumi et al. (2004), Ebbinghaus and Eichhorst (2006), Jacobi and Kluve (2006), Gomes et al. (2011).
[24]"Monetary Policy and Credible Alertness", J. C. Trichet, Jackson Hole Symposium, August 2005.
[25]For example, Arpaia, A. and G. Mourre (2011), Boysen-Hogrefe and Groll (2011), Burda and Hunt (2011).
Read more: http://www.businessinsider.com/heres-jean-claude-trichets-big-jackson-hole-speech-2011-8#ixzz1WFrAeWRU

jeudi 28 juillet 2011

Jooble : nouveau métamoteur de recherche d'emplois

... à vos clics !

Par Géraldine le samedi 2 juillet 2011

jooble est un site de recherche d'emploi avec de nombreuses offres. C'est à l'aide d'un métamoteur de recherche d'emploi (plus puissant qu'un moteur de recherche) que Jooble peut vous aider à trouver un emploi ou bien un stage si vous êtes étudiant(e).

Jooble commence à se faire connaître et s'accroît au niveau mondial, de ce fait vous pouvez également retrouver des offres d'emplois dans d'autres pays puisque Jooble se délcine aussi à l'étranger voici les liens :

Argentine, Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Biélorussie, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Danemark, Etats-Unis, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hong Kong, Hongrie, Italie, Inde, Indonésie, Japon, Kazakhstan, Mexique, Nigeria, Pays-Bas, Pakistan, Pérou, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, République tchèque, Roumanie, Russie, Suède, Suisse, Taïwan, Turquie, Venezuela, Ukraine

En chiffre c'est environ 150 sites d’emploi visités !

mercredi 27 juillet 2011

Experteer fête ses cinq ans

Spécialiste de l'emploi de haut niveau pour les cadres, managers et dirigeants, Experteer vient de fêter ses cinq ans. L'occasion pour le site d'envergure européenne d'établir un bilan de ses activités et de communiquer sur de nouveaux projets.

Après cinq ans d'existence, Experteer rassemble plus de 2,7 millions de candidats pour 90 000 offres d'emploi en Europe et aux États-Unis. Des chiffres qui correspondent aux objectifs que s'était fixée la société lors de son lancement. En France, le nombre de candidats a augmenté de 50 % entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2011. Et si la crise est passée par là en 2009, l'année dernière a marqué un début de reprise, et 2011 a vu l'arrivée d'un marché de nouveau fluide.

Les évolutions

Née en Allemagne, la société a rapidement conquit le marché européen. Et si le lancement de nouvelles versions n'est pas prévu à court terme, l’Asie, et en particulier la Chine, pourrait devenir un objectif pour les prochaines années.

Au cours de ces cinq années, Experteer a régulièrement lancé de nouvelles offres afin de s'adapter aux besoins du marché. En 2010 par exemple, deux produits ont vu le jour. La Publication Premium permet aux entreprises d'envoyer directement leurs offres aux candidats Experteer correspondant au profil de poste. Quant à la Solution Pro, il s'agit d’un outil marketing complet destiné à toucher non seulement les candidats de haut niveau présents sur Experteer, mais aussi ceux qui se trouvent sur l'ensemble du Web.

Les dernières nouveautés

Depuis début juin, un autre outil a été mis à la disposition des entreprises et des cabinets de recrutement. Il permet de gérer l'ensemble des candidatures reçues sur Experteer et de communiquer ensuite avec les candidats. Par ailleurs, un partenariat a été conclu entre la version française d’Experteer et le site La Tribune : les visiteurs du site d’informations peuvent désormais accéder directement aux offres d'emploi Experteer. Enfin, la société a l’intention de développer des partenariats en France, mais aussi de continuer à offrir de nouveaux services aux candidats comme aux professionnels du recrutement.

D'après Séverine Dégallaix de exclusiverh.com