lundi 28 février 2011

L'Apec est mise à mal par les résultats de l’appel d’offres organisé par Pôle Emploi

Après la cession de son magazine Courrier Cadres au groupe Touati, l’Association pour l’Emploi des Cadres (Apec) est mise à mal par les résultats de l’appel d’offres organisé par Pôle Emploi pour accompagner les chômeurs. Ingeus et Adecco marchent sur les plates-bandes de l'Apec.

Nouvelle zone de turbulences pour l’Apec. Pôle Emploi ne lui attribuerait que 22% du marché de l’accompagnement des 30.000 cadres chômeurs, un contrat de 10 millions d’euros, selon Les Echos. Pas de quoi occuper les 900 salariés de l’organisme paritaire, dont les 620 consultants spécialistes du recrutement. D’autant plus que l’association n’a remporté le marché qu’à Paris et en Rhône-Alpes.

Les cabinets de conseil privés, en revanche, s’en tirent plutôt bien. Grand laissé-pour-compte du précédent appel d’offres sur le reclassement de 320.000 chômeurs, Ingeus gagne 39% du marché (19 millions d’euros). Suivent ensuite le groupe de travail temporaire, Adecco, avec 21% du marché, et les deux cabinets régionaux, Initiatives (17%) et Intra Conseil (1%). Sur le banc des recalés : Sodie Emploi et Altedia, qui disposent de dix jours pour contester.

Les résultats de cet appel d’offres risquent fort de raviver le débat sur l’utilité de l’Apec, organisme paritaire créé en 1966 par les partenaires sociaux. La Commission européenne avait déjà sonné le glas de la co-traitance exclusive avec Pôle Emploi, en l’obligeant de s’ouvrir à la concurrence. En prime, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) enquête depuis quelques mois sur ses comptes et devrait épingler la gestion de ses réserves financières estimées à 100 millions d'euros. Une somme qui fait des envieux. A commencer par Nicolas Sarkozy, qui y a déjà pioché 50 millions d’euros pour financer l’aide aux chômeurs en fins de droits.

D'après /www.capital.fr/carriere-management/actualites/

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